à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de la connaissance, la préservation, la gestion et la restauration de la biodiversité des mliieux terrestres, aquatiques et marins. L’année 2017 a aussi marqué la création du Comité de l’eau et de la biodiversité (CEB). Son action consiste à mettre en œuvre les orientations inscrites dans deux documents de référence, à savoir laStratégie biodiversité pour le développement durable deMayotte, qui couvre la période 2013-2020, et la Directive cadre européenne sur l’eau (DCE), qui s’étend sur la période 2016-2021. Ces outils de gestion et de planification complètent deux autres instruments d’intervention : le programme de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux de Mayotte (SDAGE). En 2007, l’îlot M’Bouzi a été officiellement classé réserve naturelle nationale. Riche de 25 espèces endémiques de flore, 22de faune et 11 de microfaune, cette réserve comprend une partie marine d’une superficie de 60 ha ainsi qu’une partie terrestre de 82 ha. Élaboré en juillet 2018 avec leconcours des collectivités ultramarines,le « Plan Biodiversité » a pour objectif de protéger100 % des récifs coralliens français d’ici 2025 avec un objectif intermédiaire de 75 % en 2021.1Le Parc naturel marin de Mayote PMt NM),le pr( emeir créé en outre-mer en 2010, couvre l’ensemble de la Zone économique exclusive (ZEE) de Mayotte et a pour mission de préserver les ressourcesmarines. En 2018, il a mené pusil eur actiosafis n n de répondre aux objectifs du « Plan Biodiversité » : finalisation de la phase IV du plan local d’actions Initiative française pour les récifs coralliens (IFRECOR) de Mayotte,soutien financier associatif, maintien de l’Observatoire des récifs coralliens (ORC), création d’un Observatoire des macro- déchets dérivants. Par ailleurs, les résultats de l’Observatoire mettent en exergue la présence de 60 détritus par hectare parmi lesquels 60 % sont issus des activités de pêche2. 3.3.2La protection de la faune et de la flore terrestres Comme pour le milieumarin, la faune et la flore de Mayotte doivent encore faire l’objet d’études pour en améliorer la connaissance. Ainsi, le Conservatoire botanique national de Mascarin (à La Réunion) a reçu, par un arrêté du 31 août 2007, un aémtendeiqagr cnns opurintervenrià Mayotte. La définition d’une typologie des habitats naturels de l’île et leur cartographie sont les principaux chantiers engagés pour définir une stratégiede conservation des espèces les plus rares. Les espèces les plus menacées de la faune de Mayotte font l’objet de mesures de protection depuis l’arrêté préfectoral du 7 août2000. En 2006, un arrêté préfectoral a été signé pour assurer également la protection d’une centained’espèces végétales menacées.Par ailleurs, l’Atlas des mangroves de Mayotte a été actualisé en 2013. Il dresse un état des lieux de chaque mangrove et propose des mesures de gestion à moyen et long termes. En complément de cet inventaire, des tests de reboisement ont été engagés sur des zones dégradées. En 2012, l’Office national des forêts (ONF) a lancé le programme européen BEST de mise en placede réserves biologiques enorêt relevant du régime forestier. En 2016, un contratf tripartite d’objectifset de performance 2016-2020 a été adopté entre l’État, l’ONF et la Fédération nationale descommunes forestières (FNCOFOR). Ce contrat établit la ligne à suivre concernant les enjeux forestiers stratégiques pour les forêts de Mayotte, en matière de sylviculture, d’approvisionnement dela filière, de préservation de la biodiversité, d’adaptation au changement climatique et de réponses aux demandes de la société. Une Réserve naturelle nationale des monts et crêtes d Moe éi êtrecrée.devraitaussaytte (RNMM) Elle regroupera 3 000 hectares de forêts publiques, st30,9oi% du covrtfoetie.De lr puue rss, le Schéma départementaldes espaces naturels sensibles(SDEN),msen placepS i arle Cosein l 1Mayotte a vécu trois épisodes de blanchissement massif en 1998, 2010 et 2016, entraînant une dégradation globale des platiers. 2Source : « Rapport d’activité 2018 », PNMM. 105